1973
n froid vif et mordant
Me cingle le visage
J’avance péniblement
Dans ce beau paysage
Haletant , le souffle court
Le froid brûle mes poumons
La neige comme un tambour
Claque sur mon blouson
Mes yeux fixent la trace
De nos skis de fondeurs
Fermant la marche , j’efface
Toutes nos petites erreurs
Des branches de sapins
Alourdies par l’hiver
Se délestent soudain
Et tout redevient vert
Dans un bruit étouffé
Silencieux comme un chat
Le givre en est tombé
Sans faire aucun fracas
La forêt par là même
Semble nous livrer message
Je veux bien qu’on me gène
Mais ne faîtes qu’un passage.
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