Quatre vingt cinq
Ah ! qu’il est doux et excitant
De s’embarquer le cœur en fête
Sur un voilier où le gréement
Est une maison et tout son frèt
Mon embassade sans frontières
Sera amie de ses voisines
Abolition de toutes barrières
Où au cas par cas , j’imagine
Dans les jardins de Majorelle
Aux cieux marocains si cléments
Je puise une source d’idées nouvelles
J’attise le tout , incandescent
Fin de la trève pour mon départ
Greffée d’une force vive latente
Projet poussiéreux d’un placard
Prend vie et contrecarre l’attente
Vitesse florale des arbustes
Les bourgeons percent dans le frimat
Terre riche et grasse où bien vétuste
C’est au printemps qu’on le verra
A coup de pelle , à coup de pioche
De jardinage frénétique
Jolie comme le Pertuis d’Antioche
Sera ma vue sur l’Atlantique
Mes volets se feront papillons
Batteront au vent du cœur d’été
Pousseront le quand dira-t-on
Aux quatre roses de la Vendée.
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