Verbiage

Le Louvre

a cour carré du Louvre

Ses pavés séculaires

Etait jolie , je trouve

Avant son coeur ouvert

Cette vilaine cicatrice

Cette blessure mortelle

Fut mise en sacrifice

Pour une verrière modèle

Quand on s’avère capable

D’une telle ignominie

Aucun doute le coupable

Peux faire les pires âneries

Dans un autre registre

Mais la mème partition

On autorise un cuistre

Aux colonnes que de nom

A massacrer un lieu

Lui aussi centenaire

Par des piliers hideux

Qui n’ont rien à y faire

Le talent est absent

Chez beaucoup d’autres idiots

Attendant patiemment

Qu’un ou deux rigolos

Les copains des coquins

Ceux du grand hémicycle

Se penchent sur leurs dessins

Pas besoin de besicles

C’est leur carnet d’adresse

Qui les hisse au sommet

Ou bien leurs paires de fesses

Souvent sollicitées

C’est écoeurant de voir

Des lieux si majestueux

Détruits par des connards

Inutiles et pompeux

Quand on ne sait rien faire

Dans l’art ou bien ailleurs

Un coup de pied au derrière

Calme bien les ardeurs

Je me propose moi-mème

De faire ce beau travail

Et ce,surtout sans peine

Mes pieds ont la bonne taille.

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