Place de l’Eglise
hère à ma mémoire comme ton village que j’aime tant
C’est pitié de ne plus visiter ta maison
Je la revois jadis décanter mes tourments
Et la laisse à la merci des quatre saisons
Je voulais un miracle pour toi mon grand père
Toi que je porte dans mon coeur depuis toujours
Dans ce lieu de mes vacances tant de prières
Te font revivre dans mes rêves au jour le jour
De tes mies de pain ,de graines et friandises
Encore fidèles à ton bon menu quotidien
Tes moineaux les cherchent à la porte de l’église
Tous ensemble de ta bonté sont orphelins
L’endroit n’a pas changé , pas même pris une ride
Sinon le clocher discret au coeur de la nuit
Et la route du château est bien moins intrépide
Evanouis les rires dans son feuillage endormi
Heureux , souriant dans la lumière de notre Sarthe
Tu rajeunis à la faveur d’un éclair blanc
Une vision nette de ta présence que rien n’écarte
Joie de l’esprit de t’inventer encore vivant.
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