Fils de la lune
a terre est une pendule
La lune , sa grande aiguille
Nous sommes sous sa férule
Inconscients , malhabiles
Nous croyons ètre libres
De nos actes et mouvements
Par là mème insensibles
A tout ses déplacements
C’est une grossière erreur
Que de croire cela
Elle regit nos humeurs
Ses quartiers font la loi
Depuis l’aube des temps
Elle macère nos mémoires
Elle fusionne notre conscient
Elle est notre grimoire
Lever la tète au ciel
Est aussi récurrent
Qu’ un rève de paires d’ailes
Du plus humble au plus grand
Le plus vieux rève de l’homme
Est pourtant bien possible
Mais à jamais dans ses sommes
C’est un des moins pénibles.
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