A la brocante
Je déambule avec toi la main dans la main
Nous regardons , flanons chez quelques antiquaires
Des objets en bronze , en cuivre , en duralumin
Composent l’essentiel des ces faux reliquaires
Ton enthousiasme et ton sourire guident nos pas
Parcours sinueux d’un bric à brac hétéroclite
Bruits de tôle , de vaisselle à l’envers , à l’endroit
Agrémentés de curieuses mines si explicites
On cherche une date sur un objet par trop curieux
Et on s’enflamme d’en devenir propriétaire
Au bout du compte , on doute de son passé glorieux
On l’abandonne d’un monologue pamphlétaire
Je déambule avec toi la main dans la main
Nous regardons , flanons chez quelques antiquaires
Des objets en bronze , en cuivre , en duralumin
Composent l’essentiel des ces faux reliquaires
Ton enthousiasme et ton sourire guident nos pas
Parcours sinueux d’un bric à brac hétéroclite
Bruits de tôle , de vaisselle à l’envers , à l’endroit
Agrémentés de curieuses mines si explicites
On cherche une date sur un objet par trop curieux
Et on s’enflamme d’en devenir propriétaire
Au bout du compte , on doute de son passé glorieux
On l’abandonne d’un monologue pamphlétaire
Un réverbère couché attends des jours meilleurs
Il fut célèbre un temps sous une pluie d’averse
D’un film culte de la Métro Goldwyn Mayer
Il est vulgaire poteau mais reçoit des carresses
Des centaines de fourchettes , de couteaux , de molaires
Sont entassés pêle-mèle dans des bacs de fortune
Ils ont vu tant de bouches , de palais , de soupières
Que de douleurs se tordent devant tant d’amertume
Tous nos souvenirs sont en alerte dans ce hangar
Pour déméler le vrai du faux , la pâle copie
Mais il est vrai que dans ces granges à placards
L’élégance se cotoie avec le décrépi .
Un réverbère couché attends des jours meilleurs
Il fut célèbre un temps sous une pluie battante
D’un film culte de la Métro Goldwyn Mayer
Il est vulgaire poteau mais reçoit des carresses
Des centaines de fourchettes , de couteaux , de cuillères
Sont entassés pêle-mèle dans des bacs de fortune
Ils ont vu tant de bouches , de palais , de soupières
Que de douleurs se tordent devant tant d’amertume
Tous nos souvenirs sont en alerte dans ce hangar
Pour déméler le vrai du faux , la pâle copie
Mais il est vrai que dans ces granges à placards
L’élégance le dispute avec le décrépi .
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