Cogito ergo sum
Encore un autre week-end sans joie
Sans rapports humains , sans tendresse
C’est arrivé tellement de fois
Ce sont deux jours ou le bât blesse
Des livres à lire , du chocolat
Quelques problèmes de mots croisés
Décidément ne remplacent pas
Un traversin bien écrasé
La solitude apporte tout
Hormis une dose de caractère
Elle peut aussi nous rendre fous
Sauf si nos tètes sont bien sur terre
Dans ce cas là , cet isolement
Est provisoire et constructif
Supporter ce désagrément
Fait partie d’un schéma actif
Se couper du monde et des autres
Est nécéssaire , parfois vital
Ma solitude n’est pas la votre
Et concerne mon hygiène mentale
Vécue comme un emprisonnement
Elle serait en tout point amère
Ma conscience s’ouvre maintenant
Vers un futur que je digère
Dans les méandres de mon psychisme
De ma pauvre tète cabossée
Il existe comme un schisme
Comme un dialogue en aparté
Les couches de ma psyché profonde
Se superposent ou s’entrelacent
Chaque tour d’horloge les fait fécondes
Et les remet en lieu et place
Pour qu’elles résonnent à l’unisson
Beaucoup de temps est nécessaire
Abattre les murs de cette prison
N’est vraiment pas une mince affaire
Le rève est là pour nous parfaire
Pour nous guider dans notre vie
Impossible de s'y soustraire
C’est le psychiatre de toutes nos nuits.
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