Tu quoque toutou ?
Après la pluie sur la plage
Quand le soleil l’a réchauffée
Une croute se forme en un étage
Comme un biscuit géant sablé
Chaque trace de pas est tel un doigt
Planté dedans par gourmandise
Les algues habillent de chocolat
Les coquillages en friandise
Ces hectares presque mordorés
Crées par la meilleure artiste
Se trouvent bien vite malmenés
Par des cabots en mal de pisse
Ils n’ont pas peur d’être surpris
Leurs effrontés maîtres laissent faire
Si la nuit , tous les chats sont gris
Quid en plein jour des boxers ?
A des endroits bien indiqués
Pourtant flanqués d’interdiction
Ils risquent peu en vérité
Sur une plage , pas de faction
Comme d’habitude , notre milice
A d’autres chats à fouetter
Au moment ou les clebs sévissent
Pas un en vue pour un P.V
Verbaliser sur les parcmètres
Ou aux culs de la gente canine
Peut-être faut-il un centimètre
Pour prélever une quelconque dîme
Amputer le budget vacances
Sur un parking à l’apéro
Terni beaucoup moins l’ambiance
Qu’une infraction à des cabots
Ou plutôt à leur cons de maîtres
Faisant semblant de ne rien voir
Sur la position de leur bète
Et sa fumante de dépotoir
C’est déqueulasse , c’est écoeurant
Ils répondent , mais c’est organique
Nous font vibrer assez souvent
La corde de l’écologique
Il n’empèche que rentré chez moi
Un restant d’bouse sous ma chaussure
Je n’ai vraiment pas d’autres choix
Je javellise , c’est bien plus sur.
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