Lundi matin...
Compagnons contribuables
Mes chers concitoyens
Je tiens au préalable
A fournir mon soutien
A tous ceux qui s’en vont
La tête enfarinée
Hurler dans les bouchons
Leurs relents de café
Point mort , première , seconde
Feu rouge à l’horizon
Les files de caisses abondent
C’est lundi , c’est le boxon
Pas besoin de ticket
Poinçonneuse Dalila
Je ne suis plus à quai
Depuis cinq ou six mois
Je pense aussi à ceux
Qui vont bosser en train
Eux aussi font la queue
Pour finir en boudin
Leur sort est moins enviable
Que les motorisés
D’un autre coté valable
Car bien meilleur marché
Voiture , train ou moto
Et rarement bicyclette
Ils vont tous au boulot
Pour remplir leur assiette
Pendant que nos regards
S’enfuient par les fenêtres
Les factures en retard
Tombent dans nos boites aux lettres
Le râteau Enarchique
Nous fait les poches profondes
Ses dents bien longues nous piquent
Et son manche vagabonde
Ou s’immisce ce gourdin
Je n’ose vous dire l’endroit
Du pal Républicain
L’en passera bientôt trois.
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