Santé (bis )
e corps humain est fantastique
Il se répare de tous ses maux
Son endurance est élastique
Et gère plus ou moins ses défauts
Juste éternuer au moyen age
Etait un pas vers le cimetière
Le modernisme nous fait moins sage
On en profite , on exagère
Mais le capital de santé
N’est pas le mème pour tout le monde
Les uns vivent vieux sans se priver
D’autres soixante ans près de leurs tombes
Naitre avec une maladie grave
Ou ètre un charme pendant cent ans
C’est la nature qui nous entrave
Ou favorise l’ètre naissant
Mais toutes les mères sont responsables
De la santé de leur enfant
Neuf mois de vie sont dommageables
Certaines boivent , fument en l’attendant
Heureusement , ces nourricides
Tuant leurs enfants avant naissance
Parfois s’accusent d’homicides
Et lui laissent une toute petite chance
Soigner les gosses de ces mères
N’est pas facile , qui est en faute ?
Elles n’ont trouvé de mieux à faire
Que se calmer aux " à la votre "
Le terreau social importe peu
Pour expliquer ces dérapages
D’en bas , d’en haut , ou du milieu
Toutes sont touchées par ce ravage
Encore une fois, les pauvres bébés
Payent l’addition de nos conduites
Fragilisés avant d’ètre nés
Handicapés pour toute la suite.
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