Afrique dangereuse
Georges regarde le paysage
En super huit par le carreau
La bande-annonce de son voyage
Est l’interlude d’un temps nouveau
Il en rêve depuis si longtemps
De capitales et de lumières
Quitte le désert de ses parents
Dans un nuage de poussière
Georges est joyeux , descends du train
Et rend service aux voyageurs
Monte sur le toit , hèle quelqu’un
N’a pas de raisons d’avoir peur
Georges roulait vers son avenir
Le coeur en fête plein de projet
Il ignorait alors mourir
A peine à moitié du trajet
A un moment de notre vie
Un philosophe nous rejoint
Calme l’angoisse qui l’envahit
Lui et nous ne faisons qu’un
C’est le complexe identitaire
Qui apparaît comme un dégoût
Tous prisonniers d’une bulle d’air
Ou l’on raisonne , ou l’on est fou
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